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Resume

FAITS SAILLANTS

Entièrement du fait d’une révision à la hausse du chiffre formulé pour le maïs, la prévision de production toutes céréales confondues (blé et céréales secondaires) pour 2024/25 est relevée de 3 millions de tonnes en glissement mensuel, à 2.313 millions. Comme l’utilisation est légèrement supérieure aux prévisions antérieures, les perspectives pour les stocks de clôture (cumul des campagnes locales respectives de commercialisation) sont relevées de 1 million de tonnes, à 582 millions, une baisse de 24 millions en glissement mensuel. Les échanges (juillet-juin) sont relevés de 5 millions de tonnes par rapport au mois dernier, principalement en raison d’une prévision revue à la hausse pour le blé.

La projection de production de céréales pour 2025/26 est relevée de 2 millions de tonnes en glissement mensuel, à 2.377 millions (+3 % d’une année sur l’autre). La consommation est relevée de 1 million de tonnes, à 2.373 millions, en raison des meilleures perspectives formulées pour l’utilisation dans l’alimentation humaine. Des stocks de report légèrement plus importants et des gains de production ajoutent 1 million de tonnes à la projection de stocks mondiaux de clôture, désormais placés à 586 millions. Principalement du fait d’une révision à la hausse des expéditions de blé, les prévisions d’échanges de céréales sont majorées de 2 millions de tonnes, à 430 millions.

Ce mois-ci, le rapport présente des changements relativement minimes de l’offre et la demande de soja par rapport au GMR de mai. Sur la base du rythme des expéditions à ce jour, les perspectives d’échanges en 2024/25 sont abaissées d’environ 1 million de tonnes, mais resteraient à un niveau record. La production et l’utilisation mondiales en 2025/26 devraient rester inchangées par rapport au mois précédent, mais, en raison d’un chiffre légèrement rehaussé pour les stocks de report, les inventaires sont relevés de 1 million de tonnes en glissement mensuel.

En lien avec une révision à la hausse pour l’Inde, l’estimation de production de riz pour 2024/25 est majorée à un pic de 541 millions de tonnes (+3 %). De même, toujours pour l’Inde, une projection revue à la hausse gonfle de 3 millions de tonnes en glissement mensuel le chiffre de production mondiale 2025/26 ; ceci, conjugué à des stocks de report accrus, augmente les stocks mondiaux de 5 millions de tonnes en glissement mensuel. La projection pour les échanges en 2026 est maintenue à un pic de 60 millions de tonnes.

Sous l’effet de la baisse des prix FOB des céréales et du riz, l’Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) recule de 2 % d’un mois sur l’autre.

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Soutenue principalement par de plus grosses récoltes de blé, de sorgho et d’avoine, la production 2024/25 toutes céréales confondues est estimée en légère hausse d’une année sur l’autre, à 2.313 millions de tonnes. L’augmentation de la production ne compense pas la contraction des stocks d’ouverture et l’offre mondiale devrait se resserrer par rapport à l’année précédente. Les stocks de report mondiaux devraient diminuer de 4 %, pour tomber à leur plus bas niveau en dix ans. Avec des baisses généralisées, les échanges de céréales sont placés à 423 millions de tonnes, soit une chute de 36 millions par rapport à 2023/24.

Le total de la production mondiale de céréales devrait augmenter pour la troisième année consécutive en 2025/26, à 2.377 millions de tonnes (+3 %), les plus fortes progressions concernant le maïs. Une croissance plus rapide de la consommation est envisagée, y compris des utilisations records pour l’alimentation animale, humaine et les usages industriels. Malgré une nouvelle baisse des stocks de blé, les stocks de céréales de fin de campagne devraient légèrement augmenter, à 586 millions, y compris une hausse des stocks de report de maïs aux États-Unis. Principalement en raison d’une hausse des flux de blé, les échanges devraient augmenter de 2 % d’une année sur l’autre.

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En lien avec des attentes de récoltes sud-américaines plus importantes, la production mondiale de soja en 2025/26 devrait marquer une hausse de 1 % d’une année sur l’autre, à un nouveau sommet. La consommation devrait enregistrer une solide progression (+18 millions), le cumul des stocks de report de fin de campagne devrait légèrement reculer ; néanmoins, les réserves des principaux exportateurs pourraient augmenter quelque peu et atteindre leur plus haut niveau en sept ans. Comme l’année précédente, les échanges devraient afficher une modeste progression d’une année sur l’autre, à un record de 183 millions de tonnes.

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Après une hausse considérable l’année précédente, la production mondiale de riz devrait encore progresser en 2025/26, grâce à des gains chez les cinq ténors. Compte tenu d’une forte augmentation des disponibilités, la consommation devrait croître de 1 %, tandis que les stocks mondiaux devraient augmenter, les réserves indiennes approchant 50 millions de tonnes. Les échanges sont prévus à un niveau record en 2026, sous l’effet d’une demande accrue émanant de l’Afrique.

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Après la forte progression de l’année précédente, la production mondiale de lentilles devrait encore augmenter en 2025/26 (+2 %), des disponibilités notables soutenant une hausse potentielle de la consommation et des stocks. Les échanges en 2025 devraient reculer de 4 %, à 4,7 millions de tonnes, en raison d’achats indiens plus faibles, et pourraient rester à un niveau similaire en 2026.

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RÉSUMÉ DU MARCHÉ

Avec de fortes baisses des prix FOB du maïs et de l’orge, le GOI du CIC a perdu 2 % net.

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Le sous-indice blé du GOI du CIC a cédé sous la pression des récoltes dans l’hémisphère Nord et des disponibilités mondiales généralement abondantes, reculant de 2 %.

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Face à des perspectives de l’offre de plus en plus baissières, le sous-indice maïs du GOI du CIC a chuté de 7 % au cours des cinq dernières semaines, tombant à son plus bas niveau en neuf mois.

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Le sous-indice riz du GOI du CIC a perdu 3 %, sous l’effet d’une demande mondiale atone et d’une forte concurrence commerciale.

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Avec des évolutions contrastées sur l’ensemble des principales origines, le sous-indice soja du GOI du CIC est resté quasi inchangé au fil du mois.