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Resume

FAITS SAILLANTS

Les prévisions de production toutes céréales confondues (blé et céréales secondaires) sont relevées de 5 millions de tonnes ce mois-ci, pour atteindre un record de 2.430 millions, avec notamment des hausses pour le blé, le maïs et l’orge. Les moissons se sont jusqu’ici révélées meilleures que prévu, avec des projections revues à la hausse dans plusieurs rapports consécutifs depuis le mois d’août. La demande totale de céréales devrait augmenter de 2 % en glissement annuel, la croissance de l’utilisation dans l’alimentation animale et humaine dépassant celle de la dernière campagne et de la moyenne quinquennale. Avec un excédent substantiel attendu, les stocks de fin de campagne (cumul des campagnes locales respectives de commercialisation) devraient progresser d’une année sur l’autre ; ils sont majorés de 1 million de tonnes en glissement mensuel, à 619 millions. Les prévisions d’échanges mondiaux sont relevées de 3 millions de tonnes, à 442 millions, essentiellement grâce à une révision à la hausse des perspectives pour le sorgho.

Pour traduire des ajustements marginaux chez plusieurs producteurs, les prévisions de production mondiale de soja en 2025/26 sont abaissées de 2 millions de tonnes d’un mois sur l’autre, à 426 millions (-1 %), ce qui reste tout de même le deuxième plus gros volume jamais enregistré. Alors que la projection de consommation est quasiment inchangée, les stocks mondiaux de fin de campagne reculent de 2 millions de tonnes en glissement mensuel ; sur ce total, les réserves des principaux exportateurs devraient rester globalement stables d’une année sur l’autre. Les perspectives d’échanges sont maintenues à 187 millions de tonnes (+2 %).

Grâce à une modeste révision à la hausse de la production qui tranche avec des perspectives revues à la baisse pour le total de l’utilisation, les stocks mondiaux de riz en 2025/26 devraient grimper de 2 millions de tonnes d’un mois sur l’autre, à 189 millions (+2 %). La demande mondiale à l’importation en 2026 est placée légèrement au-dessus des prévisions d’octobre, à un record de 61 millions de tonnes (+4 %).

Après avoir chuté à son plus bas niveau en cinq ans à la fin de septembre, l’Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) s’est ensuite redressé et il a récemment atteint un pic de douze mois.

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À 2.430 millions de tonnes, la production mondiale toutes céréales confondues devrait progresser de 5 % en 2025/26, avec des hausses en glissement annuel pour toutes les céréales. La plus grosse récolte mondiale fera plus que compenser le niveau de stocks d’ouverture le plus bas en dix campagnes, hissant l’offre globale à un maximum historique, en hausse de 3 %. Grâce à une augmentation de l’utilisation dans l’alimentation humaine, l’affouragement et l’industrie, la consommation totale devrait atteindre un nouveau pic de 2.400 millions de tonnes (+2 %). Les stocks mondiaux de céréales devraient augmenter pour la première fois depuis 2021/22, estimés en hausse de 5 % d’une année sur l’autre, à 619 millions de tonnes, sous l’effet d’un net redressement des inventaires chez les exportateurs. Après avoir reculé l’an dernier, les échanges progresseront de nouveau et devraient totaliser 442 millions de tonnes (+4 %).

La production mondiale de soja est estimée à environ 426 millions de tonnes, soit une légère contraction d’une année sur l’autre, ce qui reste bien supérieur à la moyenne récente, avec une récolte potentiellement record au Brésil. La consommation, attendue à un nouveau pic grâce notamment à des hausses en Asie et aux Amériques, pourrait entraîner une contraction des stocks d’environ 5 millions de tonnes d’une année sur l’autre ; sur ce total, les réserves des principaux exportateurs devraient s’établir à 21 millions de tonnes (-1 %). Toujours dopés par les achats asiatiques, les échanges devraient atteindre un pic de 187 millions de tonnes (+2 %).

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La production mondiale de riz devrait afficher une petite augmentation d’une année sur l’autre en 2025/26, soutenue par des gains modestes chez les principaux exportateurs. Face à une offre abondante, la demande mondiale devrait progresser de 1 % grâce à la croissance du secteur de l’alimentation humaine, tandis que les stocks cumulés de fin de campagne devraient augmenter, y compris chez les cinq principaux exportateurs. Les échanges pourraient encore progresser en 2026 (+4 %) grâce à l’intérêt soutenu des importateurs d’Asie et d’Afrique.

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Dans la première analyse officielle du Conseil sur l’offre et la demande, les prévisions de production et de consommation de haricots secs en 2025/26 ne changent guère d’une année sur l’autre, avec des fondamentaux largement dictés par l’évolution de la situation en Asie, notamment en Inde. Après une forte expansion l’an passé, les échanges devraient se contracter légèrement en 2026, mais les livraisons à la Chine devraient continuer d’augmenter. Par ailleurs, les échanges toutes légumineuses confondues devraient accuser un repli de 8 % d’une année sur l’autre en 2025, sous l’effet d’un fléchissement de la demande de pois secs et de lentilles.

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RÉSUMÉ DU MARCHÉ

Grâce à la progression du soja, mais aussi du fait d’un renforcement des prix FOB moyens du blé et du maïs, le GOI du CIC a enregistré une hausse mensuelle de 4 %.

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Principalement grâce à de fortes hausses aux États-Unis et au Canada, le sous-indice blé du GOI du CIC a progressé de 3 % d’un mois sur l’autre, mais reste inférieur de 2 % à son niveau de l’an dernier.

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Pour traduire une demande globalement vigoureuse et des capacités d’exportation limitées, le sous-indice maïs du GOI du CIC s’est raffermi de 3 % au cours du mois écoulé.

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Le sous-indice riz du GOI du CIC a perdu 1 % d’un mois sur l’autre, tombant récemment à son plus bas niveau en huit ans, en raison des pressions saisonnières et d’une activité à l’exportation généralement en berne.

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Le sous-indice soja du GOI du CIC s’est envolé pour atteindre un pic de près de 18 mois ; il affichait une progression nette de 7 %. Une hausse particulièrement marquée a été observée aux États-Unis, en lien avec des espoirs de reprise de la demande chinoise.