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Resume

FAITS SAILLANTS

Les perspectives de production mondiale 2025/26 toutes céréales confondues (blé et céréales secondaires) sont relevées de 13 millions de tonnes en glissement mensuel, à 2.425 millions. Il s’agit de la troisième révision consécutive à la hausse et, comme le mois précédent, cette révision reflète principalement des augmentations concernant le blé et l’orge, les dernières données confirmant des rendements meilleurs que prévu chez plusieurs grands producteurs. Comme une partie seulement des disponibilités supplémentaires est acheminée vers la consommation, relevée de 5 millions de tonnes à 2.400 millions, les prévisions des stocks mondiaux de fin de campagne (cumul des campagnes locales respectives de commercialisation) sont majorées de 12 millions en glissement mensuel, pour atteindre un pic de trois ans de 618 millions. Principalement du fait d’une hausse pour le blé, les perspectives d’échanges de céréales sont légèrement relevées, à 440 millions de tonnes.

Légèrement abaissée en glissement mensuel, la production mondiale de soja en 2025/26 ne devrait guère évoluer d’une année sur l’autre. Alors que le chiffre de la consommation est revu à la baisse, la réduction des stocks de report se traduit par un niveau nominal plus bas du total des stocks de fin de campagne. Sur ce total, les réserves des principaux exportateurs sont fortement réduites en glissement mensuel, principalement du fait d’ajustements formulés pour le Brésil et l’Argentine. Les projections d’échanges sont relevées de plus de 2 millions de tonnes, ce qui reflète une demande asiatique potentiellement plus ferme.

Principalement en lien avec une révision à la hausse pour l’Inde, les stocks mondiaux de fin de campagne du riz en 2024/25 sont majorés en glissement mensuel, à environ 185 millions de tonnes. Avec un report revu à la hausse qui compense une baisse des perspectives de production, en grande partie due à des conditions difficiles au Pakistan, le cumul des stocks devrait rester inchangé, à 187 millions de tonnes. Les attentes du Conseil concernant les échanges en 2026 sont également maintenues aux alentours de 60 millions de tonnes, un niveau légèrement supérieur à l’an dernier.

L’Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) tombe à son plus bas niveau en cinq ans, les prix à l’exportation du blé et du riz se montrant particulièrement faibles.

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La production mondiale toutes céréales confondues devrait augmenter pour la troisième année consécutive et atteindre un record de 2.425 millions de tonnes. Estimée à 98 millions de tonnes (+4 %), la hausse en glissement annuel de la production serait la plus forte depuis 2016/17 et comprend des augmentations notables pour le maïs (+59 millions), le blé (+27 millions) et l’orge (+8 millions). La consommation de l’ensemble des céréales devrait également atteindre un nouveau sommet, portée par la croissance de l’utilisation dans l’alimentation humaine, l’alimentation animale et les usages industriels. Les stocks de report devraient se renforcer à la fin de 2025/26 et afficher une hausse de 25 millions de tonnes en glissement annuel, à 614 millions, la progression étant principalement liée à une augmentation des stocks des exportateurs. Portés par une embellie des expéditions de blé, les échanges devraient se hisser à 440 millions de tonnes, un niveau supérieur à la moyenne et une hausse de 16 millions en glissement annuel.

La production mondiale de soja en 2025/26 ne devrait guère évoluer d’une année sur l’autre, à 428 millions de tonnes, les hausses au Brésil, dans la CEI et ailleurs faisant contraste avec une baisse des récoltes en Amérique du Nord. Comme on mise sur un ralentissement probable de la croissance, le total de l’utilisation devrait atteindre un nouveau pic, alors que les stocks pourraient légèrement se contracter. Après une forte progression l’année précédente, les échanges devraient encore d’augmenter, portés par la demande asiatique, les fournisseurs sud-américains représentant une part plus importante du volume total.

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Après la hausse notable enregistrée l’an dernier, la production mondiale de riz devrait rester élevée en 2025/26, la moisson indienne atteignant un record. La croissance démographique devrait soutenir une utilisation totale record, tandis que les stocks combinés pourraient grimper de 2 millions de tonnes, notamment du fait d’une augmentation chez les principaux exportateurs. La demande mondiale à l’importation devrait s’orienter à la hausse pour atteindre 60 millions de tonnes, avec de fortes expéditions probables à destination de l’Afrique.

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Dans la première perspective officielle de l’offre et la demande du Conseil, la production mondiale de pois d’Angole devrait rester globalement stable d’une année sur l’autre en 2025/26. Du fait d’une hausse attendue de la consommation, les stocks devraient se contracter, à 1,1 million de tonnes (9 %). Après un repli attendu en 2025 (janvier-décembre), les échanges sont provisoirement estimés à un niveau similaire l’année suivante, la demande indienne représentant plus de 95 % de l’ensemble des flux d’expéditions.

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RÉSUMÉ DU MARCHÉ

Tiré vers le bas par des baisses de l’ensemble de ses composantes d’un mois sur l’autre, le GOI du CIC a reculé de 2 %.

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Les prix à l’exportation étant généralement contenus par l’ampleur des disponibilités, le sous-indice blé du GOI du CIC a fléchi de 2 %, pour tomber à son plus bas niveau en cinq ans.

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Le sous-indice maïs du GOI du CIC a également baissé, principalement en réaction à l’afflux saisonnier de l’offre dans l’hémisphère Nord et à l’annonce de stocks trimestriels américains supérieurs aux attentes.

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En lien avec la faiblesse persistante de la demande mondiale et la pression des récoltes, le sous-indice riz du GOI du CIC a chuté de 5 % pour tomber à son plus bas niveau depuis avril 2017.

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Le sous-indice soja du GOI du CIC s’est affaibli ces dernières semaines, sous l’effet d’une légère baisse des cotations sud-américaines.